Google Translate

Bienvenue sur ce site GRATUIT et SANS PUBLICITÉ sur les bons vins du monde entier

Pour les amateurs de vin qui prennent leur plaisir au sérieux!

NOTE: En poursuivant cette lecture, vous déclarez avoir l'âge légal requis dans votre pays pour consommer de l'alcool.



À propos de ce blogue | Qui sommes-nous? | L'auteur

Rechercher sur ce blogue

Vous serez surpris de la différence!

<b>La carafe à vin: un outil incontournable</b>

Aucun message portant le libellé Les demi-vérités. Afficher tous les messages
Aucun message portant le libellé Les demi-vérités. Afficher tous les messages

lundi 30 mai 2016

La demi-vérité du jour...


Dans cette rubrique, nous citons des personnes qui ont fait des déclarations publiques à propos de notre monopole étatique sur l'alcool. À vous de juger de la pertinence et de la crédibilité de leurs propos ...

Personnalité: Simon Houde-Pépin et Julia Posca
Fonction: Chercheurs à l'IRIS
Date de la déclaration: 11 mai 2016 (lors de la publication d'une étude)
Média: Journal de Montréal et plusieurs autres 


Il y a des déclarations qui demandent très peu de temps pour s'écrouler d'elle-mêmes, comme celle qui suit entre autres.

M. Simon Houde-Pépin, un chercheur (et non pas un économiste) a pondu  une recherche avec madame Julia Posca (une autre chercheure) sur les bienfaits du monopole, publiée le 11 mai 2016 et intitulée: Faut-il mettre fin au monopole de la SAQ? 

Il n'est pas inutile de préciser qu'une partie de cette étude a été payé par le syndicat des employés de la SAQ (SEMB-CSN).

Pour lire l'étude complète

Dans les grandes lignes, cette étude arrive à la conclusion, après avoir comparé le marché semi-privé de la Colombie-Britannique avec celui qui prévaut ici de puis 95 ans:

''Qu'on ne peut pas conclure que les consommateurs et les consommatrices du Québec seraient mieux servis par un marché où le privé concurrencerait le public."
 
Malheureusement pour ces deux chercheurs, à peine 14 jours plus tard, soit le 25 mai dernier, la Vérificatrice Générale du Québec, madame Guylaine Leclerc, après avoir passé 18 mois à étudier en profondeur les pratiques de la SAQ, a révélé hors de tout doute, que la SAQ, travaillait davantage pour le gouvernement que pour ses clients (voir le rapport de la VG ici).

Dès le lendemain de la publication de ce rapport , M. Pépin, écrivait sur le blogue du Journal de Montréal ceci:


Le vrai coupable, c'est le gouvernement qui, par ses demandes d'un dividende sans cesse plus élevé, incite la SAQ à utiliser des pratiques qui défavorisent sa clientèle. Là-dessus, il n'a pas tout à fait tort.

Mais là où je tique, c'est qu'il admet, dès le lendemain, que la Vérificatrice Générale a vu juste C'est donc qu'il savait tout comme elle, que:

-La SAQ ne sert pas, comme celle-ci l'affirme constamment pour justifier son existence, de son immense pouvoir d'achat pour négocier les meilleurs prix, puisque cela lui permet de vendre plus cher et avec plus de profit;

-Que les Québécois et Québécoises ont pa, pour la dernière année seulement, plus de 219 millions de dollars en trop pour leurs vins (surtout ceux de moins de 20$);

-Alors que le monopole ontarien LCBO applique une marge bénéficiaire linéaire de 71,5% sur ses produits, la marge de profit de la SAQ varie de 60% à 131%, soit près du double de celle de l'Ontario; cette politique de fixation des prix est régressive car le % le plus élevé  de profit s'applique sur les vins les moins dispendieux; les gens à faible revenus qui achètent des vins d'entrée de gamme sont donc défavorisés par rapport à ceux qui achètent des vins de 30$ et plus; belle équité!

Et j'en passe, faute d'espace!

Question:

Si nos deux chercheurs étaient déjà au fait de ces nombreux problèmes qui desservent la clientèle de la SAQ en n'hésitant pas à parfois les surexploiter, comment ont-il pu conclure que l'on doive garder intact ce monopole, les consommateurs n'ayant absolument rien à gagner selon eux, d'un quelconque changement?

Un dicton prétend que lorsque l'on veut tuer son chien on l'accuse de la rage. Il semblerait que lorsqu'on veut au contraire le garder, on est prêt à tout lui pardonner, même s'il nous mord.

 

mercredi 17 février 2016

Les demi-vérités du jour ...


Dans cette  rubrique, nous citons des personnes ou des organismes qui ont fait des déclarations publiques à propos de notre monopole étatique sur l'alcool. À vous de juger de la pertinence et de la crédibilité de leurs propos.

Organisme: Syndicat de la CSN

Date de la déclaration: le 17 janvier 2015

Médias: Communiqué de presse + TVA Nouvelles

Plusieurs médias ont repris l'essentiel du message de ce syndicat qui a été diffusé dans la foulée de la commission parlementaire qui étudie le projet de loi 88, afin de permettre aux vignerons québécois de vendre directement leurs produits dans les épiceries.

J'aimerais soulever ici quelques points. 

Note: le lecteur est prié de lire ce billet jusqu'au bout avant de grimper dans les rideaux.


1) L'analyse des produits

On lit dans ce communiqué que ''La CSN constate également que le projet de loi actuel ne prévoit pas l'obligation de faire analyser les produits par le laboratoire de la SAQ pour en vérifier la provenance et s'assurer de leur qualité. Ces analyses pourraient donc être effectuées par des laboratoires indépendants, ce que déplore la présidente du Syndicat du personnel technique et professionnel de la Société des alcools du Québec (SPTP SAQ CSN), Sandrine Thériault."  

Or, que dit le projet de loi 88?


Tous les vins québécois vendus dans les épiceries seront donc analysés par un laboratoire compétent. On suggère erronément ici que l'obligation de faire analyser les produits n'existera plus. Faux. S'il s'agit d'un autre laboratoire que celui du monopole, celui-ci doit être reconnu par la SAQ. C'est tout. Nul besoin de tenter d'alarmer la population en leur faisant croire qu'il y a un risque qu'elle pourrait boire n'importe quoi.

2) Moins de contrôle dans le privé

Toujours dans ce communiqué on y lit:  La CSN se demande si le gouvernement a réfléchi au danger que représente une augmentation de la présence de produits de l'alcool dans les épiceries et autres points de vente privé. « Est-ce que les employé-es de ces magasins auront la même sensibilité ? se questionne Alexandre Joly.

Vraiment? Le projet de loi 88 restreint l'accès au réseau des épiceries et dépanneurs aux produits ayant un maximum de 16% d'alcool, du vin donc pour la plupart. Sait-on que l'on retrouve du vin dans les épiceries québécoises, un réseau privé, depuis 1978 sans qu'il y ait eu des émeutes dans les rues. Il semblerait que pour ce syndicat, permettre aux vins québécois d'être vendus dans les épiceries augmenterait le risque des méfaits de l'alcool. Attention, violence en vue! Lorsque l'on ne peut convaincre les gens avec des arguments rationnels, il est tentant d'utiliser la peur. C'est bien connu, lorsque l'on a peur, il devient très difficile de réfléchir.



Il n'y a pourtant aucune différence avec la situation qui prévaut maintenant. Ah oui une. Ces produits ne seront pas vendus par des employés de ce syndicat. Pas de quoi avoir peur.

3) Sans nos membres, point de salut!

Pour être bien certain que le message porte, on décide alors de jouer également sur la thème de la vertu. Les vins québécois vendus dans les épiceries favoriseront la vente de l'alcool aux mineurs. Rien que ça! (voir ici)



Encore une fois, il se vend du vin dans les épiceries et dépanneurs depuis plus de 37 ans et dont le personnel (oh scandale!) ne fait pas partie de votre syndicat mais de celui des TUAC, pour la plupart des employés en épiceries. Et il n'y a jamais eu de problème de vente à des mineurs à cause de ça.

Je comprends tout à fait la position de la CSN qui est légitime, soit protéger ses membres avant tout. Idéalement, ce syndicat voudrait que toutes les boissons alcoolisées ne soient vendues que par l'entremise du monopole «qui n'est pas qu'une entreprise commerciale juste là pour vendre davantage» (sic) et où travaillent ses 6,000 membres-cotisants. Ils ont le droit de penser ainsi. Mais vouloir défendre un système à tout prix en utilisant des arguments fallacieux et qui ne tiennent pas la route dans l'unique but d'effrayer les gens pour qu'aucun changement ne survienne jamais, me donne l'impression que ce syndicat n'aide ainsi pas sa cause, au contraire.

Le jupon dépasse et c'est malheureusement bien évident. À leur place, je réviserai cette stratégie de communication. 

Comprenez-moi bien. Je ne suis pas anti-syndical. Je suis simplement contre la manipulation, que celle-ci provienne d'un gouvernement, d'un syndicat ou d'un monopole.  Les consommateurs ne sont pas dupes. Ils savent en général reconnaître lorsqu'un gouvernement, un syndicat ou un organisme, parle dans l'intérêt de la population ou plutôt dans le leur.


jeudi 8 janvier 2015

La demi-vérité du jour ...


Dans cette  rubrique, nous citons des personnes qui ont fait des déclarations publiques à propos de notre monopole étatique sur l'alcool. À vous de juger de la pertinence et de la crédibilité de leurs propos.

Organisme: Société des alcools du Québec
Fonction: relationniste
Date de la déclaration: vendredi 7 janvier 2015
Média: Le Devoir

C'est dans l'édition du 7 janvier 2015 du journal Le Devoir, sous la plume d'Isabelle Porter, que nous avons pu lire un article intitulé: La SAQ accusée de laisser tomber les brasseurs du Québec (voir ici).

Elle y rapporte les propos de M. Pierre-Karl Péladeau qui désire que le monopole d'état en fasse davantage pour favoriser la visibilité des bières des microbrasseries québécoises, un point de vue partagé par l’Association des microbrasseries du Québec (ABMQ).


En effet sur environ 90 bières proposées par la SAQ, seulement 7 sont du Québec. On ne peut pas affirmer ici que c'est parce que l'industrie de la bière n'est pas très présente dans notre province. En 2014, il y avait environ 120 microbrasseries offrant un éventail de plus de 3,350 produits, la plupart inconnus du grand public.

Passons rapidement....

... sur l'excuse avancée par le relationniste pour expliquer cet état de fait: ''De toute façon, ajoute-t-il, la SAQ est d’abord une destination vin"!!!

Comme l'a bien expliqué Marc-André Gagnon dans un billet publié sur son site vinquebec.com et intitulé Y a tu de la bière icitte?, il est évident qu'il est plus payant pour notre monopole de vendre du vin que de la bière (voir ici).

Si c'est le cas, pourquoi ne retire-t-on simplement pas du mandat de ce monopole la possibilité de vendre de la bière si cela ne les intéresse pas! 

La citation que l'on examine

Voici les propos, toujours tirés de l'article du journal Le Devoir,  sur lesquels je désire me pencher aujourd'hui dans le cadre de la demi-vérité du jour:

"À la SAQ on a la volonté d'en avoir plus mais ce sont les micro-brasseries qui nous boudent." 
Suite à cet article, la Société des alcools du Québec a même senti le besoin d'émettre la journée même un communiqué pour rappeler aux "méchants journalistes" que le marché de la bière est libre et ouvert au Québec! 

Mais ce communiqué fait part aussi ce qui pourrait bien être le cœur du problème. On y rappelle que:

les micros-brasseurs sont obligés choisir entre le réseau des épiceries/dépanneurs et celui de la SAQ pour distribuer leurs bières.

Obligés par qui? Par la SAQ bien entendu.

Il faut connaître la faramineuse marge de profit  de 135% que se prend la SAQ sur les produits qu'elle vend pour comprendre cette obligation. Si la bière X est par exemple vendue par la SAQ, son prix sera disons de 3,75$ alors que chez l'épicier ou le dépanneur qui se contentent de marges beaucoup plus raisonnables, le prix de cette même bière sera d'environ entre 2,50$ et 2,75$.

C'est d'ailleurs pour cette raison que M. François Nolin le propriétaire de la microbrasserie Archibald de Québec a récemment décidé après un contrat de trois ans, de retirer sa bière L'Insoumise du réseau de la SAQ (voir ici).  Le prix de détail de 3,75$ qui en résultait était trop élevé pour le marché et ne favorisait aucunement des volumes de ventes intéressants.

La SAQ ne désire pas que vous puissiez réaliser la différence du prix de vente du même produit dépendamment du mode de distribution (elle ou les épiciers); ça serait gênant pour la SAQ! Pour ce faire, ils imposent donc à leurs fournisseurs l'exclusivité des produits qu'ils leur vendent! Rien que ça. Vous savez maintenant pourquoi nos microbrasseries préfèrent utiliser un détaillant autre que la SAQ pour vendre leurs produits.

L'excuse par excellence

Nous avons souvent droit avec notre monopole à cette raison pour expliquer des situations embarrassantes que découvrent de plus en plus la population du Québec:

Ce n'est pas de notre faute!

On semble souffrir de la maladie de la stakose. Stakose du gouvernement qui nous demande un rendement élevé, stakose des taxes qui augmentent, stakose de l'inflation, stakose du taux de change avec l'euro, stakose des accords commerciaux internationaux, etc.

Impossible de rien changer?

M. Péladeau suggère à la journaliste que l'on pourrait prendre des marges de profit moins élevées sur les produits québécois (bières, vins) vendus à la SAQ. Au monopole, on invoque sans cesse l'impossibilité d'appliquer cette solution en invoquant que les accords commerciaux internationaux ne permettent pas cette pratique. Mais pourtant l'Ontario le fait!

On rappelle dans l'article du journal que le gouvernement de l'Ontario favorise ses vins locaux certifiés VQA. Comment? La LCBO les place près de l'entrée de ses succursales ET elle applique une marge de profit moindre sur les produits locaux que sur les produits importés.

Je vous rappelle que la LCBO est elle aussi un monopole et que l'Ontario se trouve (en principe) dans le même pays, le Canada. De là à penser que si la SAQ n'a jamais entrepris les démarches pour faire la même chose que la LCBO c'est que vendre des produits québécois ne l'intéresse absolument pas, il n'y a qu'un pas.

On peut donc le faire en Ontario mais pas ici avec la SAQ. Stakose, stakose, stakose...


mercredi 12 novembre 2014

La demi-vérité du jour ...


Dans cette nouvelle rubrique, nous citerons des personnes qui ont fait des déclarations publiques à propos de notre monopole étatique sur l'alcool. À vous de juger de la pertinence et de la crédibilité de leurs propos ...

Personnalité: Jacques Nantel
Fonction: Professeur titulaire aux H.E.C. de Montréal
Date de la déclaration: jeudi 6 novembre 2014
Média:  Télé-Québec
Émission: Bazzo.tv (avec Marie-France Bazzo)

Lors de cette émission, il y a eu une discussion de 9 min. 27 sec. entre M. Éric Duhaime (qui vient de publier un livre nommé La SAQ pousse le bouchon), et M. Jacques Nantel spécialiste reconnu en marketing et commerce de détail, sur le bien-fondé d'une éventuelle privatisation de la SAQ.

Ce fut un étrange débat, puisque la position de M. Duhaime n'est pas la privatisation, mais plutôt une libéralisation  partielle. Les interventions de M. Nantel pointaient toutes vers le statu quo.


Lien pour écouter la discussion

Que M. Nantel défende le modèle actuel n'a rien de surprenant car ayant déjà été consultant pour le gouvernement et la SAQ sur divers aspects du monopole, on peut comprendre qu'il ne reniera pas ce qu'il a aidé à mettre en place. C'est son droit le plus strict et nous devons le respecter.

Il a cependant dit  à 6 min. 55 sec.:

"Je ne suis pas ici pour défendre la SAQ..."

et à la toute fin, soit à 9 minutes:

"Je veux quand même dire que je ne suis pas sur le payroll de la SAQ"
Pour en être vraiment certain, il faudrait consulter la liste de paie de la SAQ et ceci risque d'arriver lorsque les poules auront des dents. J'ai malgré tout tendance à le croire, jusqu'à preuve du contraire.

Par souci de transparence envers les auditeurs, il aurait tout de même été indispensable que soit Télé-Québec ou M. Nantel lui-même, divulgue que la Société des Alcools du Québec  finance en partie depuis 2010, le Programme SAQ-HEC Montréal en commerce de détail.

Il n'y a pas seulement qu'en étant "sur le payroll" d'une entreprise que celle-ci peut nous influencer.

Ne vous méprenez pas, ceci me semble un très bon et utile programme. Mais je sourcille un peu plus lorsque je remarque parmi les animateurs de ce programme intensif, Normand Hébert jr., ancien président du Conseil d'Administration de la SAQ, et Alain Brunet, l'actuel président et chef de la direction de la SAQ.

M. Nantel dans ces circonstances, pouvait-il être objectif et se permettre de critiquer le moindrement la SAQ alors que celle-ci est le principal commanditaire de ce programme des H.E.C. auquel participe deux grosses pointures du monopole?

Je l'ignore. Qu'en pensez-vous?


mardi 11 novembre 2014

La demi-vérité du jour...


Dans cette nouvelle rubrique, nous citerons des personnes qui ont fait des déclarations publiques à propos de notre monopole étatique sur l'alcool. À vous de juger de la pertinence et de la crédibilité de leurs propos ...

Personnalité: Alain Brunet
Fonction: Actuel président de la SAQ
Date de la déclaration: jeudi 6 novembre 2014
Média:  98,5FM
Émission: Puisqu'il faut se lever (avec Paul Arcand)

Non, je ne vous parlerai pas de sa citation dans laquelle il affirme que "nos prix sont dans la bonne moyenne" et que "l'on ne paie pas plus cher qu'ailleurs". Ce serait une guerre stérile de chiffres et puis, tout le monde a le droit de rêver.

La phrase qui me fait un peu grimacer est prononcée à environ 2 min. 20 secondes de cette entrevue qui a duré près de 20 minutes.


Voici le texte de la citation de M. Brunet:

"on est passé de dernier de classe à premier de classe, on fait bien le travail ... puis ON A 92% D'APPRÉCIA- TION DE LA CLIENTÈLE, on mesure ça constam- ment."
M. Brunet fait ici allusion à ce qui est indiqué à la page 8 de leur dernier rapport annuel 92% de clients satisfaits. Dans mon billet du 16 octobre dernier, j'ai mentionné que:

-Ce chiffre est celui attribué à la performance des conseillers en vin (et non à la SAQ dans son ensemble)
-Que le véritable taux de satisfaction est beaucoup plus bas
-Que c'est la SAQ qui elle-même s'auto-évalue (ne riez pas je vous prie)
-Que le commun des mortels ne peut avoir accès à ce sondage-maison 


Le jour où le sondage évaluant le taux de satisfaction de la clientèle du monopole sera effectué par une firme externe et reconnue, nous pourrons alors être (presque) certains que ce chiffre est exact.